L'église paroissiale de Saint-Alban © Kur und Bäder GmbH Bad Krozingen

Bad Krozingen

Points d’intérêt

L'église paroissiale de Saint-Alban

Grabenstraße, 79189 Bad Krozingen

L'église paroissiale de Saint-Alban © Kur und Bäder GmbH Bad Krozingen
L'église paroissiale de Saint-Alban © Kur und Bäder GmbH Bad Krozingen

Informations générales:

Son patronat remonte à l'évêché de Bâle, dont l'évêque Burkard von Fenis-Neuchatel était, avant 1072, gardien de l'évêché de Mainz, où se trouve la tombe de Saint-Alban.

En dehors de la tour, plus rien de cette église catholique ne remonte au Moyen-Âge, lorsque Bernhard von Clairvaux prêchait la croisade. A partir de 1250, de nobles Standesherren, dont le domicile se trouvait à côté de l’église paroissiale, exercèrent leur pouvoir en tant que baillis de l’abbaye bénédictine de Saint-Trudpert, à Münstertal. A partir de 1325, ce fût le tour de Schnewelin von Landeck, à partir de 1600 celui des seigneurs de Schauenburg, puis entre 1660 et -1806 celui des seigneur de Ferrette. Toutes ces familles utilisèrent l'église comme sépulture familiale. Pendant la guerre des Trente Ans, l’église fût détruite jusqu’au moignon de sa tour par les troupes suédoises. Sa reconstruction fût achevée dès 1650, et l’abbé de Saint-Trudpert avait dû racheter un chœur et un maître-autel. Le maître-autel actuel de 1765/66 est déjà le troisième et a hérité d'un support coûteux dans des tons bleus très précieux à l’époque ; un travail réalisé par le célèbre peintre Schmadel von Bregenz.

Par une sorte de miracle, l’église est restée préservée jusqu’à aujourd'hui. Le Dimanche des Rameaux 2002, un énorme feu a été allumé par des enfants, ce qui a coûté la disparition des deux feuilles du maître-autel. Ces deux feuilles avaient été données par les Litschgi, une célèbre famille de commerçants de Kronzingen. En 1765, elles avaient été peintes par Maria Catharina Antonia née von Morphy, l’épouse de Johann Franz Anton von Litschgi, riche propriétaire de forge et noble irlandais originaire de Colmar. La feuille principale présentait une somptueuse assomption de Marie dans le ciel, portée par des nuages et entourée d’anges. La partie inférieure donnait à voir des apôtres rassemblés autour de son tombeau vide. Fort heureusement, Bernd-Matthias Kremer de l'archevêché a permis de trouver des feuilles tout aussi magnifiques pour remplacer celles qui avaient péri dans les flammes.

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